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2 septembre 2011 5 02 /09 /septembre /2011 20:18

A partir du message envoyé au front de gauche par un camarade du comité, je fais cet article pour exprimer notre position vis à vis du front de gauche. On enfoncera le clou autant qu'il faudra et nous ne sommes pas prêts à défiler en marchant avec les jambes écartées et le bide rempli de couleuvres.

 

L'unité, utile dans les luttes, ne sert à rien dans les élections: Par pitié, abandonnez cette stupide chimère qui donne de faux espoirs aux gens et ne générera qu'aigreurs et désillusions.
Et au passage, arrêtez d'écrire que 40 % du NPA vous a rejoint, le courant "convergences et alternatives" a pris ses distances avec le NPA et de toute façon, ne représentait qu'un tout petit pourcentage de celui ci.
Ca ne sert à rien de mentir pour faire coller la réalité avec ses désirs.
Pour moi, l'unitarisme forcené est une impasse politique bien plus sectaire par elle même que toutes le positions les plus tranchées.

On scande "j'aime l'unité!" comme à la messe. Mais personne n'a jamais été
foutu de m'expliquer à quoi ça servait.

Faire semblant d'être d'accord aux élections entre les différentes composantes de la gauche dite "radicale" (pour ma part je suis révolutionnaire point barre), ce serait vraiment prendre les gens pour des cons alors que excusez du peu:

- moratoire sur la dette pour le front de gauche contre annulation pure et simple de celle ci pour le NPA

- référendum sur le nucléaire pour le front de gauche contre sortie pure et simple  en moins de 10 ans pour le NPA

- rassemblement de toute la gauche pour le front de gauche contre rupture et incompatibilité totale avec le PS

pour le NPA

- recours aux institutions existantes pour le front de gauche et "révolution par les urnes" contre destruction desdites institutions  et instauration d'un gouvernement des travailleurs pour le NPA

J'en passe et des bien meilleures

Nous ne sommes pas pareils, nous avons 2 visions politiques distinctes à présenter , il est normal honnête et légitime de le faire, y compris et surtout dans les élections qui sont la meilleure tribune pour exposer nos points de vue respectifs (et tous respectables bien qu'incompatibles).

Toutes les incantations unitaristes n'y changeront rien: les élections qui arrivent ne changeront rien, strictement rien,  qui que ce soit qui les remporte, même nous!!

Seule une insurrection générale, un blocage de l'économie et la prise de pouvoir par le peuple peuvent infléchir le cours des choses et abattre le capitalisme.  Travaillons y.

Tout le reste n'est qu'utopie.

Je ne sais pas comment va évoluer le NPA, mais personnellement, jamais je ne rejoindrai le front de gauche et son "unité avant tout" car je ne pourrais plus y exprimer cela.

Fin de citation ! Faut vous faire un dessin ?

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28 août 2011 7 28 /08 /août /2011 09:58

Les clichés qui enferment les genres dans des rôles prédéterminés sont mortifères. Ils sont répandus par les cocus, parce qu'il faut appeler un chat un chat. Ces gens qui ont des mentalités aussi arriérées finissent par lasser leur entourage.

 

 

 

figaro magazine 20 aout

Les gens de droite sont vraiment poussiéreux !

Pourquoi vouloir toujours enfermer les gens dans des cases ? T'es une fille donc tu es comme ça à point c'est tout ! Voilà leur schéma de pensée. Si on va comme ça on dit aussi :

-T'es un noir alors tu ....

 

Et c'est reparti dans la justification des ignominies dont il est urgent de se débarasser.

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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 12:55
Comment les banques privées réduisent l'humanité en esclavage. Il faut un sursaut salutaire.

 

A force de diffuser les messages de ceux qui s'interrogent à juste titre sur l'évolution économique de notre monde on aboutira à une prise de conscience collective. L'arnaque que nous subissons doit prendre fin. A ceux qui disent qu'il n'y a pas d'alternative, il suffit de leur démontrer comme Etienne Friot qu'elle existe et qu'elle a déjà été mise en oeuvre et que ça fonctionne nettement mieux que ce que nous subissons actuellement.

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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 19:31

Texte envoyé par Jean Jacques

 

Un homme portant cravate se présenta un jour dans un village. Monté sur une caisse, il cria à qui voulait l’entendre qu’il achèterait cash 100 euros l’unité tous les ânes qu’on lui proposerait. Les paysans le trouvaient bien un peu étrange mais son prix était très intéressant et ceux qui topaient avec lui repartaient le portefeuille rebondi, la mine réjouie. Il revint le lendemain et offrit cette fois 150 € par tête, et là encore une grande partie des habitants lui vendirent leurs bêtes. Les jours suivants, il offrit 300 € et ceux qui ne l’avaient pas encore fait vendirent les derniers ânes existants. Constatant qu’il n’en restait plus un seul, il fit savoir qu’il reviendrait les acheter 500 € dans huit jours et il quitta le village.
Le lendemain, il confia à son associé le troupeau qu’il venait d’acheter et l’envoya dans ce même village avec ordre de revendre les bêtes 400 € l’unité. Face à la possibilité de faire un bénéfice de 100 € dès la semaine suivante, tous les villageois rachetèrent leur âne quatre fois le prix qu’ils l’avaient vendu et pour ce faire, tous empruntèrent.

Comme il fallait s’y attendre, les deux hommes d’affaire s’en allèrent prendre des vacances méritées dans un paradis fiscal et tous les villageois se retrouvèrent avec des ânes sans valeur, endettés jusqu’au cou, ruinés.

Les malheureux tentèrent vainement de les revendre pour rembourser leur emprunt. Le cours de l’âne s’effondra. Les animaux furent saisis puis loués à leurs précédents propriétaires par le banquier. Celui-ci pourtant s’en alla pleurer auprès du maire en expliquant que s’il ne rentrait pas dans ses fonds, il serait ruiné lui aussi et devrait exiger le remboursement immédiat de tous les prêts accordés à la commune.

Pour éviter ce désastre, le Maire, au lieu de donner de l’argent aux habitants du village pour qu’ils paient leurs dettes, le donna au banquier, ami intime et premier adjoint, soit dit en passant. Or celui-ci, après avoir rétabli sa trésorerie, ne fit pas pour autant un trait sur les dettes des villageois ni sur celles de la commune et tous se trouvèrent proches du surendettement.

Voyant sa note en passe d’être dégradée et pris à la gorge par les taux d’intérêts, la commune demanda l’aide des communes voisines, mais ces dernières lui répondirent qu’elles ne pouvaient en aucun cas l’aider car elles avaient connu les mêmes infortunes.

Sur les conseils avisés et désintéressés du banquier, toutes décidèrent de réduire leurs dépenses : moins d’argent pour les écoles, pour les programmes sociaux, la voirie, la police municipale... On repoussa l’âge de départ à la retraite, on supprima des postes d’employés communaux, on baissa les salaires et parallèlement on augmenta les impôts. C’était, disait-on, inévitable mais on promit de moraliser ce scandaleux commerce des ânes.

Cette bien triste histoire prend tout son sel, quand on sait que le banquier et les deux escrocs sont frères et vivent ensemble sur une île des Bermudes, achetée à la sueur de leur front. On les appelle les frères Marchés.

Très généreusement, ils ont promis de subventionner la campagne électorale des maires sortants.

Cette histoire n’est toutefois pas finie car on ignore ce que firent les villageois. Et vous, qu’auriez-vous fait à leur place ? Que ferez-vous ? Manifestez nombreux !

Samedi, 15 octobre 2011

Journée internationale des Indignés  !

 

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19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 10:50

Est-ce une fatalité qu'à chaque fois qu'une crise économique (pour être plus clair, le fonctionnement normal du capitalisme) on se croie obligé de mettre au pouvoir des fachos qui tranformeront à coup sûr l'Europe en champs de ruines ?

Dans les länder d'ex Allemagne de l'Est on voit s'étaler ce genre d'affiches qui sont parlantes en elles-mêmes.

Les néo-nazis ont une position bien claire : "les chambres à gaz n'ont jamais existé mais nous sommes prêts à les remettre en service".

 

 

NDP

Le ménage n'a pas été fait dans cette partie de l'Allemagne.

 

"N'attends pas qu'ils reviennent..." Zebda

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11 août 2011 4 11 /08 /août /2011 14:31

Une scène m'avait scotché en Crimée : sur la plage de Stirigouchéyé au bord de la mer noire il y avait un stand de tir forain. Dans les stands de tir là-bas, rien de surprenant il y a des Kalachs au calibre flobert, bien sûr.

Juste que là c'était une gamine d'à peu près six ans qui maniait "l'arme" et que j'ai vue descendre une rangée de boîtes de conserve. Son père se tenait derrière et disait "davaï davaï !" pour l'encourager. Ca promet !

 

Ca m'a inspiré cette vidéo que je mets en lien sur cette page.

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6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 11:30

Quand j'étais mômes des penseurs visionnaires déclaraient que les deux systèmes, le soviétique et le capitalisme se rejoindraient un jour. Il y a longtamps que c'est fait. D'abord parce que le système soviétique était un capitalisme d'Etat, ça fait pas grande différence pour le travailleur qui dans un cas comme dans l'autre est ou était pressuré. D'un côté on inventa le stakanovisme de l'autre la concurrence. Deux foutaises pour le même résultat, l'exploitation du travailleur.

En fait on constate que les deux systèmes se rejoignent d'une certaine manière : dans les ruines de leurs illusions.

 

Sur cette photo prise d'un bus (donc de loin, désolé) on voit les bâtiments des anciens kholkozes d'Ukraine qui tombent en ruines ou servent de carrières de pierres pour ceux qui se font des murs de séparation autour de leur jardin.

 Les parois sont faits avec des blocs de près d'une tonne, c'était fait pour durer comme les pyramides d'Egypte.

A côté nos cultivateurs auraient l'air fin avec leurs hangards en tôle.

P7243375

 

 

Sur cette vue on voit des friches industrielles à proximité de Sarreguemines témoignant du passé dynamique des faïenciers. Aujourd'hui elles sont mises en valeur comme à d'autres endroits de France pour accueillir le touriste, lequel se fait plutôt rare, il n'y avait pas de bousculade ni de queue pour la billetterie.

P8033596

 

Qu'on le veuille ou non cette image symbolise le recul du capitalisme. Si on la justifie par les délocalisations il ne faut pas oublier que les usines qui s'implantent dans des secteurs où la main d'oeuvre est bon marché ne sont pas des créations mais des déménagements en quelque sorte. Et dans ces pays là, les ruines industrielles commencent à apparaître même en Chine. Avec l'après pétrole bon marché on en verra partout.

 

La parenthèse capitaliste au regard de l'histoire de l'humanité va reprendre sa place historique avec le commerce exotique (au moyen-âge les épices et la soie, il fallait des capitaux pour armer des navires ou former des caravanes) et les produits répondant aux besoins courants seront nécessairement produits à nouveau sur place.

La reconversion de la Lorraine dans le tourisme me paraît aujourd'hui un pari osé. En Meuse, quand on veut visiter un musée, il faut souvent sonner chez un particulier pour lui en demander la clé. Pour la même chose dans le midi, il faut prévoir un parking pour les bus.

 

Et pour me donner tort, il y a LA réalisation soviétique : le musée Pompidou à Metz, il vaut le déplacement.

 

Couverture de Charlie Hebdo publiée lors des fermetures d'usines sidérurgiques

lorraine

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3 août 2011 3 03 /08 /août /2011 09:49

Philippe Poutou, candidat du NPA à l’élection présidentielle
2012
dimanche 31 juillet 2011
Publié dans : Revue Tout est à nous ! 23 (juillet-août 2011) Philippe
Poutou, 44 ans, ouvrier à l’usine Ford de Blanquefort près de Bordeaux, est
un militant de longue date. Syndicaliste, il a mené récemment une lutte
importante contre la fermeture de son usine. Il a été désigné par le NPA
pour être son candidat à l’occasion de la Conférence nationale qui a eu lieu
le 26 juin dernier.

Tu as été désigné comme candidat du NPA. Peu de monde te connaît, quel a été
ton parcours militant?

J'ai connu des militants de LO en 1984, quand j'étais au lycée par
l'intermédiaire de copains de quartier. On se disait à l'époque anarchistes,
contre la société qu'on trouvait violente, on était anti-Pinochet, pour
Mandela, contre l'Apartheid, antinucléaire, baba-cool... ça s'appelait comme
ça. En même temps, on fréquentait déjà un peu des militants LCR. Avec mes
potes, on devient des militants LO mais ceux-ci en partiront quelques mois
plus tard. Je reste jusqu'en 1996-1997. À ce moment-là, LO connaît une
«crise» interne liée essentiellement au succès à la
présidentielle de 1995 et surtout à ses suites: l’appel à la
construction d'un parti des travailleurs large. Celui-ci est rapidement
abandonné et cela finit par l'exclusion de nombreux camarades. Une
organisation «transitoire» est créée (Voix des Travailleurs),
des liens se renouent fortement avec les militants LCR avec l'objectif de se
regrouper. En 2000 c'est le congrès national qui officialise l'intégration
de VdT dan la LCR. Et pour faire vite, en 2009, je fais partie des militants
qui participent à la fondation du NPA.

Tu as récemment mené une lutte au sein de l'usine Ford de Blanquefort.
Peux-tu la raconter à grands traits?

C'est une bataille qui a commencé il y a plusieurs années. Les menaces sur
notre avenir démarrent au début des années 2000: baisse de production
d'année en année, un premier plan social avec 500départs volontaires en
2005, un produit (boîtes de vitesse) vieillissant et destiné à
disparaîtresansêtre remplacé. Forcément, on pense tous à une fin programmée
pour les années qui suivaient. Ford ne dit rien, nie même le danger.Puis
onsubit le plan socialsans pouvoir réagir. Il faut dire qu'il n'y avait pas
eu degrève dans l'usine depuis le début des années 1980. L'équipe
syndicalen'a aucune expérience, elle est en reconstruction depuis le départ
de ses animateurs partis à la retraite.

C'est en février 2007 que nous décidons de nous lancer dans la bataille pour
la défense de tous les emplois.Le 24 février, c'est l'appel à la première
manifestation à l'extérieur de l'usine, dans la ville de Blanquefort. On
essaiedès le début d'alerter l'opinion publique, les médias, les élus. On
est 250 à manifester un samedi matin, à l'appel de la seule CGT.Nous
réussissons à amorcer la bataille et dès lors, les rendez-vous vont se
multiplier et se diversifier, la mobilisation va grossir. Petit à petit nous
sensibilisons les habitants, grâce à cettemobilisation nous réussissons à
«secouer» les élus locaux qui tardaient à s'inquiéter de la
situation. Nous construisons une intersyndicale, ce qui apparaissait au
départ quasi impossible. Un comité de soutien se met en place. La résistance
contre ce qui apparaissait comme inéluctablese construit. Notre grande
chance, c'est que nous avons démarré la bataille avant que le patron ne soit
prêt à annoncer clairement une fermeture. Nous étions les petits contre la
multinationale Ford mais nous avions engagé le combat avant eux.

Ensuite, les manifestations, les grèves, le blocage de l'usine en 2008, les
salles de réunion envahies, les manifestations au salon de l'Auto à Paris
(en 2008 et 2010), les distributions de tracts partout où on pouvait, les
interventions dans les meetings électoraux (municipales, législatives,
régionales...), les voyages pour soutenir les collègues en lutte dans la
région bordelaise d'abord(Solectron, Soferti, First Metal...) puisplus loin
avec les Molex, New-Fabris, Continental, Philips, Good-Year, Freescale...La
multiplication des actions a contribué à élargir le mouvement. On a toujours
regardé vers l'extérieur. Cela a aidé à garder la pêche, évité de sombrer
dans une forme de résignation. Nous avons aussi bénéficié d’une
médiatisation régionale continue et même nationale par moment qui a donné
confiance et permis de penser qu'on pouvait faire reculer Ford.

Ford a changé sa stratégie en vendant l'usine en 2009 à un repreneur bidon,
une sorte de sous-traitance de fermeture d'usine, mais la mobilisation et
l'intervention directe de l'État (Lagarde, Juppé) imposent son retour
dix-huit mois plus tard. Il rachète en décembre 2010 et annonce des
investissements pour de nouvelles productions en mai 2011.

Alors sauvés? Rien n'est jamais gagné complètement. On le sait, notre
avenir dépendra encore de notre capacité à exercer la pression mais en
attendant on repousse sérieusement les échéances (l'usine devait fermer en
avril 2010). On «sauve» pour l'instant 1000 emplois.
Nous n'avons pas réussi à empêcher les 336 suppressions d'emploi prévus par
le plan social (préretraites et volontaires). Et on est un peu usés. Mais le
résultat est énorme au regard de tout ce qui se passe ailleurs.

Le secteur de l'automobile semble touché de plein fouet par la crise.
Comment l'État intervient-il dans cette crise?

On a bien mesuré la «crise» de l'automobile au travers de nos
voyages pour soutenir les Molex, Conti, New-Fabris... On a vu les mêmes
méthodes patronales, les mêmes discours pour faire accepter ces situations
dramatiques pour les salariés. On a vu les mêmes discours hypocrites du
gouvernement qui n'a rien fait pour empêcher les licenciements et les
fermetures. Le plus scandaleux, c'est le cas de Molex où un patron a
contourné ouvertement la loi. Donc l'État a bien joué le rôle de complice.

Les gros coups de colère de salariés de Conti, Molex, New-fabris (il y en a
d'autres) ont obligé l'État à «intervenir» pour limiter les
dégâts. Il a mis à la disposition des constructeurs automobiles et des
équipementiers plusieurs milliards, des prêts en grande partie. Il y a eu
surtout un dispositif qui a permis de mettre des milliers de salariés en
chômage partiel, rémunérés à 90% environ, évitant ou plutôt
permettant de repousser des plans de licenciements.

Mais maintenant on s’aperçoit que les actionnaires et les patrons ont bien
été aidés, mais la catastrophe sociale n'a pas été évitée, peut-être un peu
aménagée. Près de 50000emplois pourraient être supprimés en 2011 dans
le secteur automobile. Aux États-Unis, les multinationale GM et Chrysler ont
été directement aidées par l'État, avec des milliards de prêts et des
dizaines de milliers de suppressions d'emplois malgré tout.

La politique de l'État est exactement la même partout. On le voit notamment
avec la crise en Grèce. Les «aides» de l'État sont là pour
«sauver» le système, les profits et les dividendes et
certainement pas le niveau de vie des populations.

Tu défends l'emploi industriel, en particulier dans l'automobile, tucrois
vraiment que c'est compatible avec une campagne pour l'écologie?

Bien sûr que c'est compatible. Nous défendons avant tout nos emplois,
c'est-à-dire ce qui nous permet de vivre dans l'immédiat. Dans le fond, on
se moque de fabriquer des voitures ou autre chose. Ce qui importe, ce sont
nos conditions de vie, de travail, notre savoir-faire, nos compétences
professionnelles. Et dans les métiers de l'usinage, de l'assemblage, de la
métallurgie, nous savons qu'il existe des choses utiles socialement et
respectueuses de la planète. Mais il faut le reconnaître, nous sommes dans
une urgence sociale, dans la peur du lendemain, et les débats sur quelle
production pour l'avenir, le combat contre la pollution... tout cela est
moins immédiat pour la plupart des salariés. Nous ne sommes ni plus ni moins
qu'ailleurs insensibles aux arguments écologiques. C'est surtout un problème
de perspectives politiques, économiques et sociales. C'est aussi une
question démocratique dans le sens où personne parmi les salariés ne pense
avoir les moyens et le pouvoir d'en discuter.

Cela dit, les préoccupations écologiques sont à encourager mais au même
titre que l'ensemble des préoccupations collectives, respectueuse des
autres, à l'opposé de l'individualisme. Et très concrètement on peut faire
des propositions, par exemple pour aller dans le sens d'une politique des
transports plus rationnelle. À l'opposé du «tout-voiture», il
s'agirait de développer les transports en commun (train, bus...). Cela pose
le problème de la gratuité des transports publics pour aller au travail.

Dès ta première intervention, tu as dénoncé «l'imposture sociale du
FN». Qu’entends-tu par là?

En tant qu'ouvrier, on a de suite envie de dénoncer l'usurpation du FN qui
se présente comme le «premier parti ouvrier de France». Certes
des ouvriers sont sensibles à la démagogie du FN et votent FN etpeut-être
que cela va plutôt en augmentant. Mais ce qui est insupportable, c'est que
toute l'idéologie de l'extrême droite va clairement à l'encontre des
intérêts de l'ensemble des salariés.

Le FN a besoind'attraper les voix de la population, des plus pauvres, de
ceux qui subissent la crise de plein fouet parce qu'ils sont nombreux. Le FN
essaie de récupérer le désespoir, les désillusions. Pour cela, il fait des
déclarations mensongères, très démagogiques. Fondamentalement, les idées du
FN sontdes idées de division. La préférence nationaleest une politique
pourrie qui veut mettre en place des droits différents selon que l'on est
français d'origine ou étranger. C'est une remise en cause profonde de
l'égalité des droits mais aussi des droits sociaux pour tous, caren
attaquant les uns, les autres sont forcément attaqués par la suite. C'est à
nous, révolutionnaires, d'expliquer en quoi l'extrême droite est très
dangereuse pour l'ensemble des opprimés.

Il paraît que tu vas continuer à travailler à l'usine durant lacampagne.
Comment vis-tu l'articulation entre ton travail, ton engagement, ta vie perso
et ton rôle de candidat jusqu'en avril 2012 ?

Tout d'abord, cette candidature n'est en rien une démarche personnelle.
C'est le résultat d'une discussion dans l'organisation. Ces dernières
semaines ont passé très vite. Entre l'annonce de non-candidature d'Olivier
et la CN qui a décidé d’une nouvelle candidature à l'élection
présidentielle, il n'y a même pas eu deux mois.


Je ne sais pas comment nous allons gérer la période qui vient. Il y a d'un
côté les contraintes du travail et de l'autre un minimum de disponibilité
pour mener la campagne. C'est l'occasion de rediscuter de la façon dont nous
menons cette campagne. Nous avons commencé à mettre en avant la nécessité de
montrer un visage collectif y compris dans les médias, un visage qui
ressemble plus à ce que nous sommes: des milliers de militants et
militantes engagéEs au quotidien dans de multiples batailles. Un nom, un
visage ne peut pas représenter à lui tout seul ni notre parti, ni nos
combats, ni l'ensemble des opprimés. Ma candidature n'est pas celle d'un
nouveau Besancenot, il ne s'agit en aucun cas d'un super militant qui
deviendrait le super candidat. À nous d'être audibles collectivement dans
cette campagne. Cela ne résout pas les problèmes liés à ma vie personnelle
et à ma disponibilité mais cela permet d'envisager la suite d'une autre
manière.

Propos recueillis par Pierre Baton et Jean-François Cabral

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2 août 2011 2 02 /08 /août /2011 09:15
 On voit apparaître des comportements qui trahissent une progression affolante de la misère dans notre pays.
 Ces gens qui recourent à des systèmes qui sont dangereux pour leur santé montrent que dans notre pays la solidarité baptisée assistanat par ceux qui sont repus est largement insuffisante.  
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2 août 2011 2 02 /08 /août /2011 09:01

Pour d'autres experts au contraire, la situation n'a jamais cessé depuis le début de s'aggraver. Aujourd'hui il y aurait de forte probabilités (certains disent 50/50) pour que le pire se produise. Un article récent de Aljazeera.net cité ci-dessous vient de faire un bilan assez terrifiant de la situation. On pourrait suspecter la neutralité de Aljazeera mais la chaîne se borne à reprendre les diagnostics de deux experts confirmés du nucléaire, l'américain Arnorld Gundersen (photo) et le japonais Shoji Sawada. L'un et l'autre, à première vue semblent parfaitement objectifs et bien informés. Certes ils sont tous les deux devenus des whistle-blowers alertant sur les dangers du nucléaire. Le site Fairewinds auquel participe Arnorld Gundersen est un leurs représentants les plus influents aux Etats-Unis. Mais cela ne devrait pas être une raison pour disqualifier leurs analyses.

Pour Arnold Gundersen, notamment, la fusion des réacteurs touchés constitue désormais un processus sans doute impossible à empêcher, compte tenu encore une fois des connaissances scientifiques et technologiques du moment. Le refroidissement par eau ne pourra que le retarder de quelques temps, tout en noyant la région et la mer environnante sous des milliers de tonnes d'eau fortement contaminées. Une fois les nappes phréatiques ou les couches terrestres profondes atteintes, ce ne serait pas seulement une large périphérie autour de Fukushima qui deviendrait inhabitable, mais sans doute la ville de Tokyo elle-même. Dans l'hypothèse la plus grave, celui de l'explosion des centaines de tonnes de combustibles nucléaires présents sur le site, le Japon tout entier puis très vite des zones étendues de l'hémisphère nord pourraient être interdits à la vie humaine.

D'ores et déjà, deux experts de santé publique américains estiment avoir observé une augmentation anormale de la morbidité des nouveaux nés dans une dizaine de villes de la cote ouest des Etats-Unis

situés approximativement sous le vent de Fukushima (voir ci dessous le rapport Sherman-Mangano). On s'étonne que, devant une observation aussi troublante, des inquiétudes beaucoup plus nombreuses ne se soient pas encore manifestées, notamment aux Etats-Unis, si soucieux en général de la santé publique.

La situation paraît en voie de devenir si grave que le silence des autorités nationales et internationales est véritablement inexplicable. Même si peu de remèdes ne paraissent pour le moment disponibles, il conviendrait néanmoins que les scientifiques du monde entier y réfléchissent et travaillent à la mise au point de solutions. L'inaction actuelle donne beaucoup d'arguments à ceux dénonçant une conspiration du silence de la part des gouvernements et des industriels impliqués, non seulement au Japon mais aux Etats-Unis. La complicité objective entre Barack Obama et l'Exelon Corporation, le plus gros fournisseur d'énergie nucléaire et un des plus importants contributeurs de sa campagne, est dénoncée.

Rien cependant n'y fait. L'attitude généralement affichée par l'ensemble des décideurs et des médias est particulièrement à courte vue, mais elle n'indigne encore personne. Le message général s'apparente au suivant : "le magma monte dans la cheminée du volcan. Une explosion destructrice se produira bientôt. Mais qu'importe, dormez tranquilles au bord du cratère...pour le moment".

 

A lire sur :

http://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/le-scandaleux-silence-au-sujet-de-96250

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https://market.android.com/details?id=us.quadrant2.arrested

 

Producteurs locaux :

  Connaissez-vous Samuel et Nicolas Fromont ?

Maraîchers producteurs en agriculture raisonnée.

Les bons twitts de la semaine  (le coin du geek) :

Ces électeurs de gauche complexés par le #Fhaine qui te disent ils faut les comprendre , comprendre quoi le racisme ? l'antisémitisme ?

Grosse victoire du FN, présent au second tour dans 0,33% des villes.

Depuis un mois il y a UNE GREVE PAR JOUR EN ALLEMAGNE, pour les salaires et les conditions de travail.

"Voter, c'est se choisir un maître."

Élisée RECLUS (1830-1905)

François #Léotard appelle à bâtir un #mur contre le #FrontNational. On espère que cette fois il gardera les #factures de ses travaux.

En écoutant Harlem Désir je me dis qu'une branlée c'est pas suffisant, il en faudra au moins 4 ou 5 pour que ça rentre #FranceInter

Une petite américaine renvoyée de son école pour manque de féminité http://bit.ly/1l6C5ZE 

Propositions UMP contre chômage : Fin des 35H, contrat de travail précaire pour tous et indemnités chômage en baisse http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20130426.OBS7274/l-ump-propose-de-liberer-le-travail-pour-revenir-au-plein-emploi.html …

8 millions de chômeurs en France mais Bruno Le Maire et l'UMP croient encore que c'est par manque de motivation.

suppression de la demi-part pour les veuves, votée sous Sarkozy mais effets douloureux maintenant.

La fortune de L.Bettencourt s'est accrue de 3,4 milliards € entre 2012 & 2013

Le coût annuel du RSA tourne autour de 3,8 milliards €

Des tigres mis à mort pour le plaisir de riches Chinois - Lindépendant.fr http://www.lindependant.fr/2014/03/27/des-tigres-mis-a-mort-pour-le-plaisir-de-riches-chinois,1864388.php …

Parlons du coût du #capital et des #actionnaires ! | RT @Inachi46400 Arrêtez de parler du coût du travail !

De toute façon, à partir du moment où il faut payer un salarié, c'est déjà trop cher... #MEDEFstyle

Lebranchu "les électeurs nous ont dit qu'on donne trop aux patrons" & "nous allons baisser les charges & c'est courageux" #Inter Consternant

Le #FMI a commencé à "aider" l'#Ukraine.

-10 % des effectifs de la fonction publique

gel des retraites et des salaires

hausse du prix du gaz

#DPDA a commencé l'émission sur ..25% de Français voudraient une Dictature 

-À six ans : « Je veux être astronaute ! » 

-À 22 ans : « C’est avec grand enthousiasme que je postule à votre stage non-rémunéré. »

Les arbres morts ne pourrissent pas à Tchernobyl, et c'est un vrai danger | Slate http://www.slate.fr/monde/85211/arbres-pourrissent-pas-tchernobyl-danger-nucléaire …

Le Royaume-Uni gagne 3 pts de PIB sur la France en adoptant le mariage gay à l'unanimité sans manifestations débiles.

La déflation arrive en Espagne. L'Europe sombre, mais nos dirigeants vont continuer comme ça, et encore plus vite.

Libye d'aujourd'hui plus vivable que celle de Khadafi ? L'Irak plus vivable que celui de Saddam ? L'Afghanistan des Talibans ? 3 fois non.

Attention si le #FN gagne dans votre ville, il faudra reculer votre montre de 74 ans. #mainsbrunes

Au moment où Merkel introduit le Smic en Allemagne, le brillant Pascal Lamy prône les petits boulots pourris à la Schröder #lagauche

Savoureuse #anagramme d'Etienne Klein : Les agences de notation ont pour anagramme La conne gestion des A http://www.franceculture.fr/emission-le-monde-selon-etienne-klein-publications-scientifiques-je-publie-donc-je-suis-2014-04-03 …

ARRÊTEZ de prendre le #PS ou #Hollande pour des débiles. Ne sont pas incompétents de Gauche, sont compétents de Droite 

Maison de la résistance à Bure :

 

Prendre contact avec : BZL  Bure Zone Libre

Tel : 03 29 45 41 77

mail : leherissonvengeur@gmail.com

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