Le travail ne coûte pas mais c'est une création de richesse. L'artisan qui travaille seul crée de la richesse, ça ne fait aucun doute mais il ne considère pas que ce qu'il gagne est un coût pour son entreprise. Le salarié crée de la richesse dont son patron prélève une partie de plus en plus grande et c'est un mensonge que de considérer qu'il représente un coût. C'est une duperie de considérer que le travail des uns est une création de richesse et que celui des autres représente un coût.
Selon cette présentation absurde des choses, c'est le statut de la personne qui travaille qui va décider si elle est créatrice de richesse ou un coût ; un délire de propagande patronale. Et les pires dans cette tromperie sont ceux qui ne produisent rien du tout et vivent du travail des autres, s'enrichissent sans sortir de leur lit et en veulent toujours plus. Ce sont les rentiers qui quand ils prennent trop de place dans l'économie finissent par l'étrangler.
Baisser les cotisations sociales patronales (que leur propagande soviétique appelle "charges") c'est baisser les salaires. Car ces baisses causeront des déremboursements de soins ou des hausses de cotisations pour les salariés sous forme de CSG ou de TVA, ça revient au même pour les conséquences en termes de pouvoir d'achat.
Allez-y, baissez les salaires, messieurs dames et n'allez pas vous étonner si plus personne n'a les moyens d'acheter vos produits dont le cycle de vie (de l'usine au dépotoir) est de plus en plus court. En Grèce le système capitaliste perd du terrain tous les jours en excluant de plus en plus de gens qui n'ont même pas choisi cette situation.
En France les socialistes s'apprêtent à faire un cadeau supplémentaire de 40 milliards d'Euros au patronat après les 170 milliards qu'il s'est octroyé depuis les années 70 sur le dos des salariés. Mais avant d'avoir commencé à toucher cette nouvelle manne qui tombe du ciel (de l'Elysée comme on disait chez les Grecs), ils piaillent leur impatience en jouant la comédie médiatique du pigeon. Ces gens là n'ont aucune pudeur. Dans le monde de la création d'entreprises, il y a ceux qui rament, qui ne s'en sortent pas et que personne ou presque ne va aider. Au contraire les vautours vont fondre sur eux et leurs cris de désespoir ne seront pas entendus ni relayés par les médias.
Et puis il y a ceux qui réussissent, cela tient souvent à peu de choses et ce sont eux qui couinent. Mais si ces gens là doivent à leur tour fournir des "efforts" pour la soi-disant dette, étant donné que les basses couches ne peuvent plus être sollicitées davantage (on ne peut pas tondre un oeuf) peut-être qu'on va bientôt entendre un autre son de cloche. D'un seul coup, comme ça, à mesure que les sacrifices vont progresser vers les couches plus élevées de l'échelle sociale, on va commencer à entendre qu'après tout, le remboursement de la "dette" n'est plus vraiment à l'ordre du jour et qu'il doit y avoir d'autres solutions ; j'ouvre les paris.
De toute façon le seul TINA (le There Is No Alternative de M. Thatcher) qui soit, c'est des têtes dans la sciure. Et ce jour là, nous autres qui sommes des gens raisonnables, c'est à dire contre la peine de mort, nous ne pourrons pas empêcher une suite dramatique à l'histoire de nos pays. Le mouvement sera aussi long à arrêter qu'il aura été long à se lancer.
Brèves :
Mitt Romney a de grandes chances de l'emporter malgré ses bourdes parce qu'aux US, celui qui peut marcher et mâcher un chewing gum en même temps passe pour un intello.
Pour les ramollis du bulbe, le mariage homosexuel amène la polygamie, la pédophilie, la zoophilie, l'haltérophilie, la tyrosémiophilie (collection des étiquettes de camembert), la nanupabullophilie (collection des boules de rampes d'escaliers) etc... et quand on est marié avec une femme ça fait quoi ? Parce que c'est mon cas et je m'inquiète...