Après Luc Ferry qui préférait Le Pen à Besancenot, voici paul Huchon qui nous sort le même genre d'amalgame entre l'extrême gauche et le front national. Là il s'en prend à Mélenchon mais qu'est-ce que ça serait s'il s'en prenait au NPA ou à LO !

Vive la révolution du peuple tunisien !

Ainsi, le despote Ben Ali et sa suite ont été balayés par l’héroïque soulèvement du peuple tunisien, uni dans la révolte contre le chômage, la vie chère, contre le régime corrompu et contre le terrorisme d’Etat.

Cet extraordinaire mouvement d’ensemble avait été précédé, en 2008, par les grèves du bassin minier de Gafsa riche en phosphate, à 350 kilomètres au sud-ouest de Tunis, dans une région cruellement frappée par le chômage et la pauvreté. Ce mouvement social entraînant des couches importantes de la population locale avait été condamné par les dirigeants régionaux de l’UGTT (centrale syndicale tunisienne) et avait été réprimé dans le sang, les arrestations et les tortures, avec le silence complice de la « communauté internationale », autrement dit des Etats capitalistes qui ont tous des intérêts et des investissements considérables en Tunisie.

Honte au gouvernement français…

Alors que des manifestants tombaient sous les balles, la ministre Alliot-Marie proposait de mettre au service du despote les compétences de la police française pour imposer « le maintien de l’ordre » et plusieurs responsables politiques français se sont élevés contre l’accusation de dictature portée contre Ben Ali ! Jusqu’au bout, ils auront été complices de cette dictature, qui savait les « remercier » généreusement. Sarkozy, très bavard lorsqu’il s’agit des élections en Côte d’Ivoire, a gardé un silence de marbre devant le développement de la mobilisation du peuple tunisien. Fillon a mis en garde le gouvernement tunisien contre une « violence disproportionnée ». Mais, qu’est-ce donc qu’une « violence proportionnée » contre des manifestants sans armes qui veulent pouvoir travailler, vivre, parler et s’organiser librement ?

Le sang des Tunisiens est également sur les mains de ceux qui nous dirigent.

… Et au Directeur-général du FMI, soutiens de Ben Ali

Le 18 novembre 2008, peu après la répression sanglante des grèves de Gafsa, Le patron du FMI, Dominique Strauss-Kahn, rendait une visite très amicale au dictateur Ben Ali, à l’occasion de laquelle « DSK » a été décoré par le chef d’Etat corrompu « grand officier de la république ».

« L’économie tunisienne va bien- Je m’attends à une croissance économique pour la Tunisie qui sera forte(…). La politique économique qui est conduite est saine(…) Le jugement que porte le FMI sur la politique tunisienne est très positif et je n’ai pas de crainte pour l’année prochaine(…) En Tunisie, les choses continueront à fonctionner correctement » (source You tube  http://www.youtube.com/watch?v=xEA9X6j7b_U)

Dans un pays miné par le chômage, où les étudiants diplômés sont réduits aux petits boulots ou au mieux à des emplois non qualifiés, le chef du FMI applaudit le clan des affameurs !

Quant au prétendu grand révolutionnaire Mélenchon, il a courageusement déclaré, au plus fort des massacres :

"Il faut manifester avec mesure de quel côté vont nos sympathies" (interview à LCP le 12 janvier) « Avec mesure »…Les jeunes tunisiens apprécieront...

Châtier les assassins et chasser les corrompus

Désormais, Ben Ali chassé, il reste ses complices à tous les niveaux de l’appareil d’Etat, dans la police, la justice aux ordres, l’armée, l’administration, tous ces rouages de la machine de répression sanglante perfectionnée par le dictateur depuis des décennies et entretenue par la corruption à tous les niveaux. Les capitalistes, qu’ils soient français, américains, d’Europe et d’ailleurs ont désormais du mouron à se faire pour leurs intérêts. Ben Ali avait transformé le peuple tunisien en un peuple d’esclaves au service de l’industrie touristique et de la sous-traitance. Les esclaves se sont soulevés et ont chassé le maître. Cela sert de leçon aux tyrans, despotes et autres oppresseurs, dont ceux qui nous gouvernent en France. Cela sert aussi d’espoir, d’encouragement et d’élan pour les peuples et les classes ouvrières du monde entier.

Le NPA affirme par conséquent sa solidarité totale et inconditionnelle avec l’aspiration du peuple tunisien à décider lui-même de son sort, à chasser tous les dirigeants corrompus, à juger les assassins et à obtenir pour toutes et tous, la démocratie, un vrai travail, un vrai salaire. En Tunisie désormais, il s’agit bien d’une révolution qui commence. Gare à vous, dictateurs du Maghreb, gare à vous, les Moubarak, Mohammed VI, Kadhafi et autres Bouteflika…

Vive la jeunesse et le peuple tunisien

Pour tout contact : mauleonsoule.npa@luxinet.fr

Ca y est, les médias changent de ton quand ils parlent de Ben Ali.

Maintenant c'est devenu une râclure.

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Le Lion, terreur des forêts,
Chargé d'ans, et pleurant son antique prouesse,
Fut enfin attaqué par ses propres sujets
Devenus forts par sa faiblesse.
Le Cheval s'approchant lui donne un coup de pied,
Le Loup, un coup de dent ; le Bœuf, un coup de corne.
Le malheureux Lion, languissant, triste, et morne,
Peut à peine rugir, par l'âge estropié.
Il attend son destin, sans faire aucunes plaintes,
Quand, voyant l'Âne même à son antre accourir :
Ah ! c'est trop, lui dit-il, je voulais bien mourir ;
Mais c'est mourir deux fois que souffrir tes atteintes.

La Fontaine

Attendez vous maintenant à un autre type de discours sur le presonnage.

Mais on ne saura de toute façon pas tout sur les connivences des uns et des autres.

Et MAM a perdu une occasion de se taire. Elle n'est pas qualifiée pour le poste qu'elle occupe car il demande davantage de finesse. On ne case pas une mère fouettarde dans la diplomatie, grave erreur. 

Témoignage d'un jeune Tunisien :

Le déversement de cette violence bouleverse la diaspora tunisienne dont je fais partie. Cette jeunesse tunisienne, si intelligente, si tolérante, si ouverte est entrain de mourir à petit feu parce qu'ils réclament l'arrêt de la corruption, un travail, un avenir, un toit. Nous assistons aujourd'hui à un soulèvement populaire sans précédent car nous sommes arrivés à la dernière goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Il faut savoir que la famille Trabelsi (belle famille du président Ben Ali) a dévoré le gâteau tunisien et a un emprise de fer sur le l'espace économique du pays. Cela fait très très longtemps que ça dure, trop longtemps...Comment accepter une telle injustice sociale dans un pays pourtant si riche? Comment accepter de voir des voyous appartenant au clan Trabelsi faire régner la terreur, ne soient jamais jugés, et puissent s'accaparer les richesses du pays sans s'indigner? Cette situation n'est plus acceptable. Je suis tellement triste de voir autant de sang se répandre dans mon pays. Les Tunisiens n'ont plus peur de la mort, de la torture et des représailles car ils sont déjà morts dans leur coeur.

Réactions des politiques :

- Nicolas Sarkozy, président de la République: s'est déclaré "profondément préoccupé par les développements de la situation politique en Tunisie". Il "condamne les violences contre les manifestants, les arrestations d'opposants et de personnalités politiques, les restrictions aux libertés publiques, à la liberté d'expression et de communication, les entraves mises à l'action des journalistes, tunisiens ou étrangers".

- Angela Merkel, chancelière allemande: "Nous condamnons les arrestations qui ont eu lieu pendant les manifestations" et "nous appelons à leur libération".

- L'UE : exprime "sa vive inquiétude concernant les violences dans les rues et l'utilisation de la force contre des manifestants pacifiques".

- Barack Obama, président des Etats-Unis: "pense que ce serait une erreur de (sa) part de rester silencieux après ce que nous avons vu à la télévision ces derniers jours". Il s'est dit "profondément troublé" par les violences en Tunisie. La démocratie, la liberté d'expression ou de manifestation sont "des valeurs universelles qui doivent être respectées".
"Je veux (...) dire très clairement que c'est aux Tunisiens qu'il appartient de décider qui dirigera la Tunisie".

La France ouvre t-elle sa porte aux manifestants pourchassés dans sa grande tradition démocratique?? NOOOOON

Nazak Afshar, employée de l'ambassade, "a dit samedi, ce qui est juste, que si des manifestants poursuivis cherchaient refuge à l'ambassade de France, la consigne était d'ouvrir la porte", déclare le chef de la diplomatie française dans un entretien publié dans Le Parisien/Aujourd'hui en France. "C'est une consigne de tous les Européens. C'est notre tradition démocratique", ajoute-t-il.

zzzzzzzzzzzzzzzz !! Tiens on me dit dans mon oreillette qu'il y a une erreur dans les lignes qui précèdent : il ne s'agissait pas de la Tunisie mais de l'Iran ! (il y a quelques mois)

Pour la Tunisie il n'y a pas ou peu de réactions.

Un site pour s'informer :   

http://nawaat.org/portail/2011/01/11/une-jeunesse-vecue-sous-lombre-de-ben-ali/

Les Allemands chantaient Heili Heilo ! Des chants de marche très entraînants, au troisième couplet ils étaient en Pologne.

Voici une marche pour les travailleurs pour marcher vers leur destin.