Chavez est parti, il a fait certaines choses pour réduire la misère dans son pays, on ne peut le nier puisque le Medef local a tenté de le renverser et que la patronne du nôtre a eu des mots très durs pour celui qui a retiré le caviar de la bouche des riches pour donner du pain aux pauvres.

Un million de dollars pour le Bronx, quartier le plus pauvre de New York, c'est le montant qu'il a consacré à ce secteur laissé à l'abandon par son propre pays. L'Amérique latine au secours des Etats Unis, quelle gloire pour ces derniers !

Mais comme nous le savons et le chantons (nous mais pas le Front de Gauche ni le PS), il n'est pas de sauveur supprème (n'est-ce-pas M. Melanchon, la Marseillaise, c'est mieux, les paroles sont moins dérangeantes). Chavez n'a jamais remis en cause l'exploitation des uns par les autres, il a même fini par composer avec l'oligarchie, se contentant de réduire les inégalités. Ca, pour les négriers patentés que nous avons en France, c'est qualifié de populisme.

J'ai lu aussi un article sur le fameux trio : Asselineau, Chouard, Soral. J'aurais besoin de plusieurs sources différentes pour me faire une opinion plus étayée mais pour le peu que j'en sais, il n'y a pas de miracle à en attendre non plus. Pour asselineau on a le mouvement (ou parti ou...) Union Populaire et Républicaine, pour Soral on a Egalité & Réconciliation (étrange quand on l'écoute parler, la haine qu'il distille). Sans eux ces mouvements n'existeraient pas. Alors qui est notre gourou à nous au NPA puisqu'il paraît qu'on est une secte ?

Chouard, lui, se fait connaître par sa proposition de tirage au sort pour désigner les responsables politiques. Pourquoi pas ? Attention aux dangers que peut apporter cette option.

La problématique soulevée par le trio est en tout cas simple (dans les paroles de l'Internationale, trouve-t-on "il n'y a pas de solution simple" ?) : tout vient de l'Europe. Il suffit d'en sortir et tout va bien ! Ca fait pas beaucoup de différence avec le FN en fait.

Bon, vous avez peut-être suivi la succession du  pape, ce conclave présenté par les médias comme le grand prix de l'arc de triomphe avec ses favoris et ses outsiders ?

Quel suspense !

A l'arrivée, il s'appelle François, il paraît que c'est le pape des pauvres. Mais certains journalistes (ils ne travaillent pas tous chez TF1) viennent gâcher la fête en rappelant son passé. Il paraît que sous la dictature de Videla, il faisait comme Pie XII (les Juifs brûlent et on regarde ailleurs), il faisait semblant de ne pas être au courant des trente mille disparus dus à ce sanglant régime politique.

Je m'arrête là avec ce sujet, je vais m'énerver. 

Un type qui voulait faire l'intéressant a décrété que l'ancêtre de la télévision c'était les vitraux. Très fort ! Et pourquoi pas maintenant, l'Eglise ayant besoin d'argent (à la campagne il n'y a plus que les araignées qui vont encore à la messe), de la publicité in vitraux. On en met partout maintenant.

Ce blog n'a pas pour but de se faire l'écho de ce qui a occupé l'actualité cette semaine sinon je ferais trois pages sur la neige et ses conséquences. Dès qu'il en tombe cinq cm, des poids lourds se mettent en portefeuille sur les grands axes, tout le pays est paralysé et on ne peut même pas accuser la CGT, tout juste reste-t-il encore quelques beaufs pour s'exciter contre la DDE qui n'existe plus. C'est la rançon de choix qui ont été opérés : tout ce qu'on achète a fait au moins quatre fois le tour de l'Europe avant d'arriver dans nos supermarchés. Si vous cherchez des responsables, les voilà, ce sont les multinationales qui courent après les coûts les plus bas quitte à faire voyager leurs produits dans des camions qui encombrent nos routes et les dégradent. Et ce sont les taxes que nous payons sur le carburant qui servent à les réparer.

Tout cela donne cette image que nous avons vue de milliers de poids lourds bloqués sur des files qui atteignent des dizaines de km, une véritable folie.

En attendant un bon nombre de chômeurs préféreraient être emmerdés par la neige et aller travailler.

Les 400 000 Espagnols expulsés de leurs logements résistent et s'organisent. De cette façon, sans le savoir, ils sortent du capitalisme. A terme, ce système concernera une minorité qui s'y cramponnera, ne voulant pas renoncer aux sports d'hiver ni aux vacances à l'île Maurice mais qui sera de plus en plus isolée.

Aux USA en 1980, un PDG gagnait 42 fois le salaire d'un ouvrier d'usine. Aujourd'hui c'est 419 fois plus, pensez-vous qu'un système aussi inégalitaire puisse perdurer ? 

En Allemagne, la pauvreté s'aggrave et se propage : on y constate l'existence de 2,5 millions de jobs d'appoint, appelés aussi minijobs, souvent occupés par des retraités.

Le nombre de personnes cumulant deux emplois pour pouvoir joindre les deux bouts a doublé en huit ans. A Berlin, un enfant sur trois vit sous le seuil de pauvreté. 

"Les politiques d'austérité ont échoué, elles brisent la croissance, fragilisent les banques européennes et ne rassurent pas les marchés" dixit l'OFCE (Office Français des Conjonctures Economiques).

Et si on leur foutait une bonne fois pour toutes la trouille de leur vie aux marchés ? 

Regardez les marchandises qui se trouvent en rayon des grandes surfaces, la grande majorité vient d'autres pays de la Communauté Européenne et on veut vous rendre concurrenciels par rapport aux pays émergents d'Asie. Mais les marchandises de ces pays se trouvent dans le rayon "tout à un euro" ( le porte clés, la poche à douilles...), des choses auxquelles on renonce quand on a un budget serré. Dans ces pays les choses ne vont pas si bien que ça. 

Ce qui est marrant c'est que si dans ces pays on accepte des conditions de travail et de salaires très dures, la lutte des travailleurs ne se passe pas avec des syndicats qui savent "stopper une grève" quand elle devient trop menaçante pour la classe dominante. Là-bas leur méthode de lutte consiste à allumer un grand feu et de mettre le patron dedans.

Ils sont très gentils les ouvriers de PSA ou GOODYEAR en comparaison. 

Vous bouffez votre pain blanc messieurs qui entassez de façon maladive des sommes énormes dans les paradis fiscaux. C'est du vent, du jour au lendemain il ne vaudra plus rien quand vous aurez bloqué complètement l'économie à force de la saigner, bande de médecins de molière !

Rassurer les marchés ? Des salopards ! 

Vous avez besoin de rassurer celui qui vous attend au coin de la rue avec une matraque pour vous dépouiller ?

Mauvaise nouvelle pour les abeilles, elles vont crever (et nous aussi par la suite).

Les trois insecticides incriminés dans leur disparition sont toujours autorisés par la Commission européenne. Des industriels vont encore se gaver. 

Un endroit magnifique des Alpes va être dévasté par le tour de France :

http://www.reporterre.net/spip.php?article3838&utm_source=Reporterre&utm_medium=twitter

Je ne m'imagine même pas ce petit coin où vivent tranquillement des espèces menacées parcouru par cette folie tonitruante, ces tarés alcoolisés qui courent à côté de poulets d'élevage bourrés de produits chimiques, ces klaxons qui vont affoler la faune sauvage préservée jusque là. Vision de cauchemar.

Eéééééééévidemment que le titre de l'article trahit une vision étriquée de ce rassemblement du 9 mars, toujours est-il qu'à l'endroit où nous étions, nos camarades d'outre Rhin, Luxembourgeois, aussi, étaient nombreux. Mais là nous n'étions pas à Metz mais à Paris. Cela montre peut-être que la propagande en langue française est efficace pour faire admettre cette calamité potentielle qu'est le nucléaire. La présence nombreuse de voisins européens donne aussi une idée de l'importance des vents dominants qui ne manqueront pas de pourrir leurs pays en cas de catastrophe.

Huit heures de bus pour aller se donner la main dans la capitale, on peut parfois se demander quelle en est l'utilité. Ca paraît vain ce petit folklore gentillet, une brin puéril aussi peut-être, mais il répond au principe de réalité. La propagandastaffel de l'occupant nucléaire de notre pays continuera à affirmer avec applomb que les Français ne sont pas contre le nucléaire, n'empêche qu'on aura vu dans la rue des gens qui n'y croient pas. C'est un petit couac pour les bobos qui vont confondre cette manifestation avec une animation commerciale destinée à les mettre dans une ambiance de dépense avant d'entrer à la FNAC qui est leur temple. D'où l'importance qu'il y a à être clair dans l'expression de nos messages et d'avoir des banderoles efficaces pour le faire passer. Et ça, à mon avis, ça manquait un peu. Quelques slogans qui flottent au vent et qui réveillent l'imagination, terreau indispensable à la prise de conscience, permettent d'éviter de passer pour ceux qui défilent pour annoncer l'arrivée d'un cirque dans la ville. Je suis peut-être un peu méchant mais il faut avoir à l'esprit de façon permanente l'impact qu'on peut avoir sous peine d'avoir le résultat opposé à celui qu'on attend. L'Est Républicain de mentionne pas cette manifestation, ou alors je n'ai pas assez cherché (c'est dans les petites annonces ?). Allez plutôt voir les photos de la manifestation dans les albums, celui-ci s'appelle 9-mars-à-Paris.

 Bon, si vous m'avez suivi jusque là, vous avez du mérite et je vous autorise à aller faire un tour ou une pause-clope avant de revenir lire la suite.

Je vais mettre bientôt sur le blog, l'argumentaire du Claude pour la sortie du nucléaire en dix ans. 

Autres nouvelles :

Le monsieur des nuages qui s'arrêtent à nos frontières vient de mourir cette semaine* (M. Pellerin).

*avis aux pisse froid : les fautes de Français sont souvent volontaires. Si vous ne devinez pas pourquoi c'est que nous ne sommes pas du même monde.

Dimanche dernier, le JDD publie un sondage. On avait demandé à un échantillon de gens qui rentraient du boulot, exténués d'avoir donné toutes leurs forces à leurs actionnaires, quelle femme allait avoir un rôle accru dans la période qui s'annonce. On leur a donné une liste de noms. Ensuite on a publié le résultat en laissant croire que la question était (tout est dans la suggestion, le non-dit) :

-Quelle femme préférez vous ? 

Voilà, ça c'est de la manipulation à la soviétique (j'ai lu Soljénitsyne, les Kéhayan et d'autres).

Rappelons-nous que toute tentative d'expression de l'opinion des gens à l'aide de pourcentages est de la manipulation. Et c'est diffusé par toute une presse subventionnée qui promeut une baisse des dépenses de l'Etat (sauf pour elle). Le jour où les aides de l'Etat sont supprimées, tout cela disparaît comme une merde quand on tire la chasse. Déjà qu'Internet lui taille des croupières.

"Comme c'est intéressant...mais comme c'est dangereux" aurait dit Louis XI en découvrant un des premiers exemplaires de la Bible imprimée. Cette même méfiance du pouvoir s'observe aujourd'hui à l'égard d'internet.

Pour faire découvrir Michel Buhler à ceux qui ne le connaissent pas.

Ca fait pas mal d'hier qu'on attendait demain, les lendemains qui chantent on a déjà donné

Voilà, la première réunion sur le féminisme à l'initiative de Lucie s'est bien passée mais il en faudra d'autres pour un sujet aussi vaste. Nous avons évoqué par exemple le problème de la prostitution et nous avons réfléchi sur la manière dont le système capitaliste en est une des causes et comment traiter cela dans le cadre d'une nouvelle forme de société.

Les discussions ont été surtout l'occasion d'en apprendre sur le sujet sans polémiquer. La soirée a finalement été agréable grâce aussi à quelques douceurs apportées par les participants.

Sinon l'actualité de la semaine a été toujours aussi riche pour ceux qui ne se contentent pas de TF1 ou du journal local.

Après le boom des licenciements, voici celui des chômeurs qui arrivent en fin de droits. Déjà rien que l'expression "fin de droits" fait froid dans le dos. Ils deviennent quoi, celles et ceux qui en sont victimes ? Notre société de consommation génératrice de montagnes de déchets les rejette comme des marchandises hors d'usage. C'est la mort sociale qui frappe les plus fragiles et qui étendra ses ravages jusqu'à des couches de la population qui pour l'instant se croient à l'abri.

Alors, par désespoir, il y en a qui s'immolent par le feu (pas un pléonasme, messieurs les casse-couilles). Il suffit de penser à ceux qui y ont eu recours dans le monde par le passé pour comprendre, par amalgamme bien sûr, que cela précède un effondrement. 

Un petit rappel ? 

Il y a eu les bonzes au Sud Viet Nam qui protestaient contre le gouvernement pro américain ;

Yan Pallach contre l'invasion soviétique à Pragues ;

Bouazizi le vendeur ambulant en Tunisie ;

Djamal Chaar EN FRANCE.

Je sais que je n'ai pas le droit de suggérer à ceux qui envisageraient d'en faire autant de mourir en Viking pour aller dans le Walala. Si le feu pouvait se propager vers ceux qui sont la cause de leurs malheurs...

Pour l'histoire de la viande de cheval à la place de la viande de boeuf, on découvre tous les jours de nouvelles magouilles qui montrent à quel point tout est pourri dans les circuits alimentaires en Europe. On a bien entendu désigné un lampiste, la société Spanghero pour tenter de faire croire que dans ces affaires il s'agissait juste d'un cas isolé qui était sorti des clous mais il devient de plus en plus difficile de cacher l'ampleur de la pourriture générale de ce commerce. Les ramifications s'étendent sur l'ensemble de l'Europe et si ça continue avec ces façons de faire mafieuses, ce n'est plus du cheval que nous allons trouver dans les plats cuisinés mais le jockey.

Aux USA, 59% du thon vendu dans les grandes surfaces ou les restaurants n'en est pas.

Tiens on a parlé de la suppression de la journée de carence appliquée aux fonctionnaires et la presse s'est littéralement lancée dans une action collective pour contrer ce projet. Et là ça me donne envie de rappeler certaines petites choses :

dans la presse écrite, les subventions représentent 40 000€ par journaliste*, alors c'est qui les fonctionnaires ? Sont-ils soumis à une journée de carence ? Qu'en est-il de leurs niches fiscales ? Ont-ils envie qu'on mette ça sur la place publique ?

*source : la Cour des Comptes

Quant à la ou les journées de carence (personnellement, quand je bossais dans le privé je n'en ai jamais eu, grâce aux conventions collectives) il faut les supprimer pour tout le monde. Là ce serait juste, vu qu'elles ne s'appliquent pas aux députés qui sèchent les séances.

C'est quoi cette mentalité de merde qui consiste à dire "l'autre a un avantage que je n'ai pas, il faut lui supprimer". Vous en voyez beaucoup des fonctionnaires qui réclament qu'on supprime le treizième mois pour le privé, sans compter les comités d'entreprises qui paient la moitié des vacances en VVF ? Ca ne serait pas plus sain de dire "l'autre a un avantage que je n'ai pas, je vais le réclamer à mon tour" comme cela se faisait dans les années soixante ?

Alors on vous répond : mais c'est la crise !

Et la crise c'est quoi à votre avis ?

Uniquement un problème de répartition des richesses qui vont d'abord s'accumuler dans des paradis fiscaux alors que la monnaie doit être juste un moyen d'échange qui historiquement a remplacé les coquillages. Ca doit circuler, la monnaie, pas s'entasser.

Et l'absentéisme des profs : il commence déjà dès les concours d'entrée. Pour certains concours il y a deux postes pour un candidat. C'est la preuve que le métier ne fait plus réver.

Les profs français sont parmi les plus mal payés des pays de l'OCDE. 

Le pdg de Titan dans sa lettre à Montebourg ne s'est pas livré à une provocation, il n'a fait que répéter ce qu'on se dit dans son milieu. Qu'il aille faire fabriquer ses pneus en Chine si ça lui chante. Rendez-vous est pris pour le jour où il cherchera à écouler sa marchandise, à qui vendra-t-il ses boudins ? A des chômeurs ou à des esclaves ?

Parce que je ne sais pas si vous avez remarqué mais le marché de l'automobile est drôlement en train de boire la tasse. Après la sidérurgie, c'est son tour et là ça va saigner.

Et maintenant une question pour départager les meilleurs d'entre vous :

- qui se souviendra, après deux guerres mondiales qu'il y a des déchets enterrés là à Bure sous nos pieds lorsqu'on cherchera de l'énergie géothermique ? Ca risque d'être pas mal quand les trépans des sondages géologiques vont taper là-dedans !

Et ne nous séparons pas sans avoir évoqué les nombreuses manifestations un peu partout, à la Réunion où le volcan social s'est réveillé, l'Espagne, la Grèce, des estomacs tenaillés par la faim défilent dans les rues.

J'attends de voir le journal de J.P. Pernaut évoquer les bonnes révolutions à l'ancienne avec les traditionnelles têtes au bout des piques. Ah, le folklore !

(ouf, là j'ai droit à un café !)

L'extrême droite de Lettonie ne veut pas du passage à l'Euro, ils comparent l'Union Européenne à l'URSS. Non ! Sans blague !

Vous imaginez une famille qui a les huissiers à la porte pour venir saisir les meubles, se contenter de discuter de la couleur des rideaux ? C'est ce qui se passe en ce moment concernant le mariage pour tous et les discussions vaseuses, les polémiques suscitées par un reliquat de la population qui n'a pas évolué depuis le moyen-âge et qui se refile par héritage, en plus de tares génétiques dues à la consanguinité, des idées faisandées depuis longtemps. Et pendant ce temps là les licenciements s'accumulent, s'amplifient en un rythme infernal.

Contrairement à ce que racontent dans les repas de famille des beaufs pistonnés, repus et sûrs d'eux, les chômeurs ne se complaisent pas dans leur situation, ils brûlent de l'envie de retrouver du travail.

La période qui a précédé la venue d'Hitler était comme ça : coupes sociales pour les pauvres, cadeaux pour les riches. La vague qui se prépare sera bien pire que celle des années trente, sans commune mesure puisqu'à cette époque on avait pris des dispositions pour limiter les dégâts alors qu'au contraire à présent on en accentue encore les causes. Au moins dans les années trente il restait encore un potentiel important en énergie fossile et en matières premières pour relancer les activités, ce qu'on a fini par faire pour la guerre.

Aujourd'hui c'est fini. Les cravateux vont dire que du pétrole, il y en aura toujours. Ils ont juste leur tête d'autruche dans le sable puisque pour extraire un baril de ce précieux liquide, il faudra bientôt en dépenser deux en énergie de forage et d'extraction.

A chaque fois qu'on veut s'emparer des ressources d'un pays on y envoie l'armée pour leur apporter la démocratie.

Les médias français évitent de parler du TGV qui s'est fait stopper à la sortie de Marseille mais ceux de l'étranger ont marqué le coup en se demandant si notre pays n'est pas tout bonnement en train de sombrer dans la barbarie. C'est sûr que si on continue comme ça on ne pourra bientôt plus s'aventurer en France après la tombée de la nuit. Si on arrête les trains, demain ce sera les avions. Cela s'est déjà fait par un homme seul qui a renouvelé son action de militant pour la planète. Il a fait de la taule pour ça mais cela montre que c'est possible.

Si la pression s'accentue, notre pays pourra être bloqué par tous ceux qui n'ont plus rien à perdre et cela pas seulement dans les banlieues comme en 2005. A ce propos, c'est pas le moment de légaliser le cannabis, c'est ça qui les fait vivre sinon tout pète.

Messieurs les nantis, vous avez voulu moins d'Etat, vous allez trembler.

L'Etat fait des cadeaux aux patrons ? Pas à tous, juste aux gros.

La cotisation forfaitaire liée aux Chèques Emplois Services a été supprimée. Les employeurs, généralement des ménages des classes moyennes, doivent maintenant verser en cotisations sociales, 80% du salaire réel versé. Beaucoup de particuliers ne pourront plus y recourir, la perte potentielle est de 85 000 emlpois. Cela se verra beaucoup moins que les plans sociaux des grosses entreprises, ne donnera pas lieu à de beaux feux de palettes de bois ni étalages de banderoles devant des portails. Les petits employeurs vont payer les cadeaux faits aux gros sous l'appellation de "choc de compétitivité". Comme le PS connaît bien justement la stratégie du choc (voir le livre de Naomie Klein). Et ça n'empêchera même pas les gros de continuer à licencier en masse. Les nombreuses petites boîtes de services à domicile vont mettre la clé sous le paillasson.

Dans la grande distribution, les petits conditionnements vendus aux clients à faibles revenus sont eux aussi un leurre. Les prix au kg et au litre sont supérieurs à ceux des conditionnements normaux.  Ainsi les distributeurs font leurs profits sur le dos des pauvres tout en paraissant donner dans la philanthropie.

Dans le temps, dans les grandes surfaces, on volait surtout des bouteilles genre Whisky et autres alcools forts, mais ça c'était avant.

Maintenant on met des antivols sur la viande et on place des caméras de surveillance sur ce rayon. Ce qui se vole de plus en plus, c'est de la nourriture de base comme des boîtes de thon ou des saucisses, voire des paquets de pâtes. Nous voilà revenus à l'époque de Jean Valjean qui avait fini au bagne pour avoir volé du pain. On vole pour manger, dernière étape avant que tout pète.

Et l'échéance est proche puisque le nouveau budget européen prévoit de baisser de 30% l'aide aux plus démunis : la faim arrive en Europe.

C'est Warren Buffet, une des premières fortunes mondiales qui dit que la lutte des classes existe et que c'est la sienne qui est en train de la gagner. C'est Monsieur Cahuzac, ministre "socialiste" qui dit qu'elle n'existe plus.

Vous avez vu que pour faire plus de profits, les sociétés agro alimentaires ne reculent devant rien. Et comme on veut réduire encore le nombre de fonctionnaires, donc moins de contrôles (vous savez, c'est mauvais pour entreprendre) ça sera de pire en pire. Accordez moi que quand je lis l'étiquette d'un plat cuisiné, le doute m'habite (de cheval).

On vient de mettre en culture un nouveau riz OGM contenant des gènes de foie humain pour en extraire les protéines artificielles.

L'harmonisation européenne touche tout, depuis les plaques d'immatriculation jusqu'aux produits alimentaires (ah on ne va pas louper celui qui vend sur les marché les fromages de ses dix chèvres). Mais pour la finance c'est le laisser aller complet.

Autre truc qui m'a choqué, c'est la déclaration des patrons de presse à propos de la grève chez Prestalis qui couinaient eux aussi, c'est à la mode, à la prise d'otages. Il s'agit quand-même de gens qui vont perdre leur boulot ! Depuis quand ce sont ceux qui vont être fusillés qui prennent des otages ? Font gerber tous ces connards !