Dernière minute :
Ca y est ils ont commencé à dévaster la forêt de Mandres pour y creuser les puits d'accès et de ventilation du site d'enfouissement. Contactez les militants anti Bure pour plus de renseignements ou rendez-vous à la maison de Bure le samedi 11 à 12h.

Articles qui étaient prêts avant cette information :

Quand on a 20% de fonctionnaires qui font grêve ils couinent comme des malades alors qu'ils ont l'intention d'en supprimer la moitié. Pourquoi à votre avis ? C'est parce que les grêves ça leur fait peur. De voir les salariés relever la tête et cesser de courber l'échine c'est leur pire cauchemar. Ils n'ont pas la conscience tranquille les exploiteurs ? Non c'est pas ça, ils s'en foutent pas mal de faire crever le monde sous les cadences. Pire, comme ils n'ont aucune idée de ce qu'est la vie du salarié de base, ils pensent même que ce sont des fainéants qui se la coulent douce. Et là je vous offre mon témoignage de première main ayant été confronté au patronat en tant que cadre de l'industrie. Les grands patrons sont convaincus que vous n'en branlez pas une, que vous êtes "bien dans le fromage" (entendu plus d'une fois). Si les ouvriers savaient comment leurs patrons les perçoivent ils casseraient tout.
M. Vidalies envisage de réquisitionner les cheminots pour transporter les spectateurs de l'Euro de foot. Le gouvernement est proche de la panique. Le système "panem et circenses" commence à montrer ses limites.
La différence entre le gouvernement et le Titanic c'est qu'au moins sur le Titanic il y avait de la musique.
Déjà des bagarres entre supporteurs alors que les joueurs n'ont pas encore commencé.


Fiscalité :
Le Canard Enchaîné de cette semaine nous montre que de grandes fortunes françaises ne paient quasiment pas d'ISF.
Le Plafonnement Fiscal de Hollande fait mieux que le Bouclier Fiscal de Sarkozy. On peut se prétendre "socialiste" et faire pire que la droite.

Dernière intervention de Philippe Poutou :

Salut à toutes et à tous.
C'est avec douleur que le monde des possédants s'aperçoit semble t'il que la classe ouvrière existe encore.
C'est dingue mais les trains s'arrêtent quand les cheminots font grève, il y a pénurie de carburants quand les raffineurs font grève, plus de journaux quand les imprimeurs font grève, des déchets partout et ça pue quand les éboueurs dont grève.
Il est vrai que si sénateurs ou députés faisaient grève, on ne le verrait pas sauf qu'on n'aurait plus de lois pourries, si les actionnaires arrêtaient de spéculer là encore on verrait que dalle sauf qu'il n'y aurait plus de licenciement, ou encore si les experts politiques et économiques ne parlaient plus dans les médias, cela ne changeraient rien sauf qu'on aurait la paix.
Et oui dans la société il y a celles et ceux qui sont utiles socialement, pour la collectivité et il y a les autres, les inutiles, les parasites, les profiteurs, les jaloux peut-être.
Le fait est que nous sommes "inondés" de déclarations d' éditorialistes ou politiciens, de reportages qui ne cessent de se plaindre de la situation, pas pour eux non, mais pour les pauvres gens qui vivent forcément plus mal depuis le début du mouvement. En plus c'est à deux jours de l'euro, mince, mais où va t'on ? Et l'image de la France dans tout ça ? Comme par hasard, ces gens là se montrent généreuses et préoccupées par le quotidien de millions de gens, juste pendant les grèves. Ni avant ni après, non juste quand il y a conflit social. Car à quel moment on nous parle ou on nous montre la galère de millions de gens qui galèrent au chômage ou dans la précarité, face au démantèlement des services publiques, des millions de personnes qui ne peuvent pas se payer le train même pour aller au travail, qui ne peuvent pas se soigner faute de remboursements ou se loger à cause des loyers trop cher ? Cette compassion qui s'étale dans les gros média n'est qu'hypocrisie et fouttage de gueule.
Ça montre que nous sommes sur la bonne voie, que le mouvement dérange. Cela doit nous encourager à continuer, à renforcer la mobilisation. La propagande anti grève, les mensonges distillés, le clair mépris, tout cela doit être un encouragement à ne pas lâcher.
La violence et l'illégitimité sont bien du côté du pouvoir, des possédants, des médias à leurs services (attention, pas tous les médias).
Alors on continue.
Philippe

Quelques commentaires sur l'actualité, piochés ici et là sur les réseaux sociaux :


-Avec la CGT c'est le moment de dire stop aux mauvais coups...les financiers nous ont déjà volé 5 ans de retraite et ils n'en ont jamais assez...
-Par contre Berger de la CFDT a le même discours que les socialos : " les français sont des imbéciles ils n'ont rien compris, reprenons l'explication" celle là ils nous la font depuis trop longtemps qu'ils dégagent !
-Mme El Kohmri : "moi j'entends la majorité silencieuse des Français qui me dit qu'elle est pour cette loi travail."
Tiens je ne savais pas que le Medef avait changé de nom.
-On nous dit que les grévistes sont minoritaires dans la population...
Heu... Vu le nombre d'exclus et ceux au chômage, on peut gentiment remarquer qu'aucun mouvement de grève ne peut être majoritaire et puis il y a ceux qui n'arrivent déjà pas à finir le mois avec leur salaire et pour qui une journée de grève pourrait les faire carrément basculer. En attendant, quand neuf milliardaires contrôlent presque tous les médias on est mal placé pour parler de minorité de ceux qui sont leurs adversaires.
-J'ai bien aimé ce titre : "procès de la chemise, la première manche est pour les manifestants d'Air France."
-Macron à des grévistes : "Vous me faites pas peur avec vos t-shirts, la meilleure façon de se payer un costard est de travailler".
C'est grâce à la main d’œuvre ouvrière exploitée que tu peux te l'offrir ton costard et il ne fait pas de toi 1 homme.
Les gens ne veulent pas se payer "un costard" mais à bouffer.
Il y en a des millions en France qui voudraient bien travailler et d'autres millions qui voudraient bien se reposer le dimanche.
Il n'est pas de notre galaxie ce mec là.
-France2 présente un ouvrier lambda et une agricultrice dans l'émission des paroles et des actes : il s'agit d'un boulanger qui livre l'Elysée et d'une énarque (disons Sciences Po et Essec) qui travaille avec la FNSEA.
Le foutage de gueule du jour dans les médias.


-Quand le costard de Macron vaut plus que le salaire mensuel du gars à qui il dit d'aller bosser pour s'en payer un...
-Quand la moitié de ton salaire d'ouvrier sert à payer des factures etc. tu penses plus à survivre qu'à acheter un costard.
-"Parce que j'aime autant vous dire que pour moi Monsieur Éric avec ses costards tissés en Écosse à Roubaix, ses boutons de manchettes en simili et ses pompes à l'italienne fabriquées à Grenoble, et ben c'est rien qu'un demi-sel. Et là, je parle juste question présentation. Parce que si je voulais me lancer dans la psychanalyse, j'ajouterais que c'est le roi des cons. Et encore les rois, ils arrivent à l'heure. Parce que j'en ai connu moi, mon cher maître, des rois, et puis pas des petits. Les Hanovre, les Hohenzollern. Rien que du micheton garanti croisade." M. Audiard
-"Et quand je serai mort je veux un suaire de chez Dior" B. Vian (J'suis snob)


-Les fonctionnaires peuvent numéroter leurs abattis :
Le gouvernement a commandé une "étude" sur le temps de travail des fonctionnaires. Les premiers tirs d'artillerie contre les fonctionnaires ont déjà commencé. Leur tour ne va pas manquer d'arriver. Ils ne vont peut-être même pas attendre que la loi travail soit passée pour commencer l'offensive. Chacun son tour.
Il faut s'attendre à un coup de trafalgar : augmenter le temps de travail pour réduire le nombre de postes, l'argent économisé ira aux entreprises qui continueront quand-même à licencier.


-Le fait que la presque totalité de la presse soit entre les mains de neuf milliardaires ça ne gène pas grand monde apparemment dans les médias. Mais le fait que les ouvriers du livre aient sélectionné les parutions qu'ils impriment en fonction d'un article ça fait hurler au stalinisme ceux qui nous abreuvent de propagande libérale à longueur de journée.


ECONOMIE :
« Depuis 1978, les rémunérations des patrons ont augmenté de près de 1000% contre 10,9% pour le salarié lambda, selon le think tank Economic Policy Institut. En 1965, le rapport entre ce que gagnait un patron et ses salariés était de 1 à 20. Il est aujourd’hui de 1 à 303. » Et on continue de répéter que si vous avez le malheur d'estimer cette distribution de richesses inéquitable et profondément injuste, c'est que vous êtes probablement un gros jaloux feignant...

Voici une succession de textes en rapport avec l'actualité

A ceux qui soutiennent les forces de l'ordre :
On mélange tout là on est en plein amalgame, on est pourri de la tête. Les manifestants ne sont pas systématiquement des casseurs, les flics qui cognent ne sont pas ceux qui vont se faire trouer la peau contre les terroristes, d'ailleurs les musulmans ne sont pas tous des terroristes. Si vous voulez de l'ordre, commencez déjà par le faire dans votre tête.

Citation :
« Il y a trois sortes de violence. La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d’hommes dans ses rouages silencieux et bien huilés.
La seconde est la violence révolutionnaire, qui naît de la volonté d’abolir la première.
La troisième est la violence répressive, qui a pour objet d’étouffer la seconde en se faisant l’auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres.
Il n’y a pas de pire hypocrisie de n’appeler violence que la seconde, en feignant d’oublier la première, qui la fait naître, et la troisième qui la tue. »
- Dom Helder

Réponse à Mme Morano :
C'est bien la raison pour laquelle j'adore la gare du Nord Madame Morano, au moins, j'y rencontre d'autres gens avec d'autres cultures, sans même avoir besoin de traverser la Méditerranée devenue si dangereuse ces derniers temps. Vous semblez obnubilée par la couleur Madame Morano, comme je vous plaindrais, si vous en valiez la peine.



Texte de Philippe Poutou :
"Ni le 49-3, ni les flics ne nous feront renoncer
Le 26 mai, tous en grève contre la loi Travail
Les interventions des forces de l’« ordre » pour dégager les barrages autour des raffineries et dépôts de carburant sont bien la seule réponse que donne le gouvernement à notre mobilisation. Pour faire taire ce mouvement, il aura tout utilisé, du coup de force institutionnel avec le 49-3 à la répression et aux provocations policières pour diviser les opposantEs en passant par les mesures d’exception avec les interdictions de manifester... Allant jusqu’à faire intervenir le RAID contre la Maison du Peuple à Rennes ou interdire purement et simplement la manifestation à Nantes !
Bloquer l’économie et étendre de la grève
Les blocages des zones industrielles et en particulier des dépôts de carburants se multiplient. Ces blocages de la Normandie aux Bouches-du-Rhône avec la présence de dockers, de camionneurs et de centaines de salariéEs des zones concernées ont des conséquences sur l’activité économique et industrielle. Le gouvernement envoie donc les flics pour casser les piquets. Mais la réponse ne s’est fait pas attendre, suite aux décisions des AG, les principales raffineries du pays se mettent en grève. Avec la réduction drastique et durable de la production, un nouveau pas dans l’affrontement est franchi. Le rapport de force change, mais les salariéEs des raffineries ne doivent pas rester seuls.
Le blocage et la grève des raffineries peut être un point d’appui pour le développement de la mobilisation de l’ensemble des salariéEs du privé comme du public. Nous devons saisir cette occasion. C’est ce que font les cheminots qui ont décidé de reconduire leur grève dans plusieurs dépôts et gares. L’extension de la grève à d’autres secteurs, dénoncée par le patronat, est redoutée par le gouvernement qui essaie de l’éviter en tentant de rassurer les routiers sur le paiement des heures supplémentaires ou les cheminots sur la pérennité de leur accord d’entreprise.
Faire chuter ce gouvernement et sa loi !
Depuis deux mois, la lutte contre le projet de loi Travail n’en finit pas de rebondir. Et pour le gouvernement c’est déjà un échec. Lui qui comptait profiter du climat post-attentats pour imposer une politique sécuritaire et autoritaire sans précédent. Mais rien n’y fait, la journée du 19 mai en témoigne, la mobilisation demeure voire s’amplifie.
Le calendrier de l’intersyndicale fixe deux rendez-vous interprofessionnels, une journée de grève et manifestation jeudi 26 mai et une manifestation nationale à Paris le 14 juin, jour du début du débat au Sénat. Cela ne suffira pas à gagner. Pour cela, il n’y a pas d’autre choix que de continuer à amplifier la mobilisation, de faire grève, de rejoindre les blocages, d’allier radicalité et souci d’élargir.
Le refus de la loi travail est massif, ultra-majoritaire dans les couches populaires et la jeunesse. Le rapport de force est aussi politique. Le gouvernement est plus discrédité que jamais, l’utilisation du 49-3 démontre son incapacité à obtenir les votes des députés de sa propre majorité et ne fait qu’accentuer son illégitimité.
La mobilisation doit trouver les voies et moyens pour approfondir la crise politique, en prenant appui sur le sentiment largement partagé qu’« ils ne nous représentent pas » elle doit construire une autre légitimité, celle de la rue, des places, des exploitéEs et des oppriméEs mobiliséEs."


Messages de soutien sur les réseaux sociaux :
-"Moi je soutiens, il y en marre de céder sur tout et surtout sur l'essentiel!! 100 ans d'acquis balayés par un petit mégalo, et tout ça pour être bien vu par les lobbies? Certainement pas, même si ça va être plus difficile pour moi et d'autres mais si c'est le prix à payer, j'assume!!!
-Comme quoi, depuis qu'on a bloqué les raffineries et les dépôts, on ne parle plus des casseurs. 1ere victoire...
-"Le mouvement contre la #LoiTravail s'essouffle" : 75% des raffineries bloquées* et 1500 stations à sec... On a vu pire comme essoufflement.
*100% maintenant
-La loi travail fait barrage au FN. Est ce qu'elle peut aussi servir de couteau suisse ?
-Apparemment, Manuel Valls s'est radicalisé après un voyage en Israël auprès de Netanyahu.
-Le peuple gronde partout en #France et #Hollande affirme son mépris profond des sans dents et du peuple.
-Plus j'entends, certains journalistes, casser du manifestant et du gréviste, et plus #JeSoutiensLaGrève
-Le blocage, c’est celui du gouvernement. Je soutiens la grève
-Le ciblage de la #CGT alors que l'on voit aussi des drapeaux #FO à la télé confirme que les médias sont pris en otage. Que fait la police?
-Parce qu'il faut en finir avec cette #LoiTravail et ce gouvernement de sociaux traîtres à la solde du Medef, #JeSoutiensLaGreve "
Fin de citation

Top 3 des trucs les plus difficiles à trouver :
◻L'honnêteté de Balkany
◻Le cerveau de Morano
✔Un bidon d'essence

Humour :
- Halte à la dictature des syndicats !
- Oui mais le Medef ?
- Halte à la dictature des autres syndicats que le Medef !

Cambadelis sur la Loi travail: "ce ne peut pas être une centrale syndicale qui fait la loi"
Ben si quand elle s'appelle MEDEF.

Sur le plan des libertés, les socialistes ne valent pas mieux que leurs adversaires.

Petit rappel nécessaire sur cette journée où la domination bourgeoise ne s'est pas relâchée :

Témoignage lu sur un réseau social :
"Historiquement, le 1er mai, c'est la manif à la cool, qu'on peut faire en claquettes, avec ses gosses et ses grands-parents. Genre une tradition du mouvement ouvrier que les gouvernements respectent parce que c'est quand même pas grand chose de nous laisser manifester tranquillement entre répu et nation une fois pas an. Donc il aura fallu attendre un gouvernement "socialiste" pour voir cette manif coupée en deux, des enfants gazés, des manifestants tabassés. Ouais, un premier mai sous le signe de la guerre de classes quoi."


Le premier mai doit d'abord commémorer les luttes sanglantes des ouvriers du XIXème siècle pour conquérir des droits dont le premier est celui de vivre décemment (dans le détail journée de huit heures, et autres revendications). Depuis il est devenu "fête du travail" et accessoirement du muguet. Les revendications sont oubliées et on est en train de revenir progressivement aux conditions de vie de ce siècle. De plus en plus on se demande s'ils ne sont pas morts pour rien tous ceux à qui on doit d'avoir une retraite et un système de sécurité sociale. Lors de la Révolution la bourgeoisie a remplacé la noblesse et posé son gros cul sur le petit peuple qu'elle écrase de tout son poids.

Il reste à espérer que cette bourgeoisie arrogante ne finisse pas de la même façon, cela signifierait qu'une autre catégorie mettrait son cul sur les trônes pour continuer à écraser le petit peuple. Il va falloir innover pour la remplacer par un mouvement réellement démocratique et non bureaucratique. Tout un programme. C'est possible et peut arriver plus vite que l'on ne pense. Il faut une évolution qui développe les initiatives qu'on voit déjà fleurir ici et là. Etendre dans le système les brèches qui neutralisent ses effets pervers, les faire se rejoindre pour le marginaliser, montrer son inutilité. Des exemples : les systèmes d'entraide, les ventes directes de petits producteurs, etc...

Combien étions-nous ? Bah environ 200, de toute façon quand on sème on ne compte pas. Il s'agit de marquer notre opposition à l'enfouissement des déchets radioactifs et de mettre en évidence l'immensité de l'emprise de ce projet sur les espaces naturels du sud meusien et de la Haute Marne. Il s'agit de 2000 hectares de forêt et de 1000 hectares de cultures. Ces surfaces seraient définitivement retranchés de l'environnement naturel pour recevoir les pires substances que l'homme n'a jamais élaborées.
Une dizaine de tracteurs de forte puissance se sont joints à la manifestation pour donner à cette opération une ampleur qui va bien au delà de l'anecdote.
Il paraît évident que pendant longtemps les populations locales ont sousestimé l'ampleur territoriale du projet d'enfouissement et ce qu'il suppose comme nuisances. C'est quelque chose de monstrueux qui se prépare. Quand on projette de faire un aéroport, on voit tout de suite ce que cela va donner comme surfaces à sacrifier. Mais là on est au tout début d'une prise de conscience de l'importance de la zone d'emprise. On commence à entrevoir jusqu'où cela va aller et à comprendre que c'est une région entière qui va en ressentir les effets.
-130 hectares pour entreposer les matières extraites lors du creusement des galeries (au moins 260km)
-110 hectares de chantiers et puits de ventilation (rejets dans l'atmosphère);
-200 hectares d'installations diverses plus le stockage;
-2 trains par semaine (voies ferrées);
Tous ces déchets remonteront un jour où l'autre, ça prendra le temps qu'il faudra, les échelles des temps géologiques sont sans commune mesure avec les temps historiques. Dans quelques milliers d'années cela fera un sacré lapin qui ressortira d'un chapeau que tout le monde aura oublié.
Et comme si ça ne suffisait pas, l'usine Syndièse (transformation du bois des forêts en carburant diesel)
C'est un projet peu rentable (env 30%) mais très gourmand en ressources de la biomasse.
Voilà, dit rapidement, contre quoi quelle abomination nous luttons. Notre époque est propice aux abominations de toutes sortes n'est-ce-pas ?
Et bien les militants antinucléaire, anti enfouissement emploient les procédés les plus pacifiques qui soient. Ils sèment la vie là où ils passent. Les terres sont ensemencées, rendez-vous est pris pour l'année prochaine lors de la moisson.
Parce que nous nous opposons à ce qu'on nous prive de terres qui devront nourrir les générations futures, qu'on nous rende notre région, patrie de Fernand Braudel et autres, inhabitable pour des millénaires.