Ces arguments sont récupérés dans des forums, mais même si c'est du copié collé, cet article résulte de plusieurs heures de lectures, de recherches et d'un travail de sélection Qui n'est pas toujours facile. Certains commentaires commencent parfois bien puis la suite se dégrade à cause d'un manque d'expérience ou de connaissance des problèmes. Si des personnes reconnaissent une partie de leurs commentaires sorties de leur contexte, qu'ils sachent que je n'avais pas l'intention de suivre leurs opinions jusqu'au bout lorsqu'elles s'écartaient des miennes (et des copains).
Ces gens sont, soit d'un cynisme terrifiant, soit d'une bêtise affligeante, je ne sais pas ce qui m'inquiète le plus... à moins que ce soit les 2.
Peu de commentateurs relèvent que "âge de départ à la retraite" et "augmentation de la durée moyenne de vie" sont deux données qui n'ont rien à voir entre elles sur le plan physiologique.
Si la deuxième pose des problèmes de financement des retraites, il n'en reste pas moins qu'en 2010 ,une personne de 60 ans a STRICTEMENT LES MEMES PROBLEMES DE SANTE que ses parents 30 ans plus tôt au même âge.
Dit autrement: le vieillissement physiologique des seniors obéit aux mêmes règles. (le déclin sensoriel, l'altération de la mémoire, l'usure de l'appareil locomoteur etc...tout cela arrive aux mêmes âges qu'il y a 30 ans).
Le gain en matière de vieillissement s'est fait sur les 2 dernières décennies de la vie grâce surtout à la prise en charge cardiologique des personnes âgées.
Ne nous laissons pas enfumer par les comptables: 60 ans reste l'âge où travailler à plein temps, quel que soit le métier salarié, commence à devenir "plutôt pénible".
L'espérance de vie n'a rien à voir avec la faculté à pouvoir profiter sereinement d'une part de cette vie (retraite) dans de bonnes conditions.
Aujourd'hui, les gens tombent malade bien plus tôt qu'avant, et certains sont déjà quasiment fichus à 65 ans, incapables de mettre un pied devant l'autre ou se se servir de leur tête ! - Ils vivent plus longtemps, c'est vrai...
....mais en fait, ils ne sont vivant que grâce à leurs valises de médicaments !
- Parkinson,
- Alzheimer
- Maladies nosocomiales qui vous bousillent (Guillaume Depardieu)
- Dépressions liées à la destruction de la qualité humaine de vie...etc...
- Maladies professionnelles (non reconnues) en augmentation (trop de chimie)
- Déprimes et suicides liés à l'extrême surmenage dans l'entreprise
- Santé altérée par la sur-pollution de leurs lieux de vie (air - eaux - bruits)
Ça ne sert à rien d'ajuster quoi que ce soit, si quelqu'un à qui on donne le droit à la retraite, ne peut en profiter qu'avec un déambulateur.
En disant que si on vit jusqu'à 100 ans on peut travailler après 60, Strauss Kahn reprend quasiment mot pour mot un argument de mme Parisot du Medef. On va leur demander de rembourser ceux qui mourront avant.
Une chose et sûre : il n’y a pas grande différence entre la gauche et la droite quant à la politique des retraites !
Pour trouver des solutions il ne faut pas seulement se placer sur un terrain abstrait de l’anticapitalisme, mais avoir une vision claire et concrète des choses, distinguer certaines supercheries. Ainsi on nous dit que toute redistribution dans le sens capital-travail (pour les retraites comme pour le reste) est impossible car cela entrainerait la fuite des capitaux et le départ des capitalistes dans la foulée. Autrement dit on aurait encore bien de la chance de pouvoir se faire exploiter comme c’est le cas aujourd’hui !
La seule solution passe par une reprise de l’outil de production, une autogestion, comme cela avait été envisagé à Dreux, dans l’entreprise Philips. L’UGTG-LKP, en Guadeloupe, voici quelques mois, avait ainsi annoncé clairement la couleur au moment où les patrons, à la Pagnol, menaçaient de partir : qu’ils le fassent, on les encourage même à f…le camp le plus vite possible
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Un immense chantier est devant ceux qui ont compris, d'abord celui de l'information des salariés-e-s sur ce qui les attend afin de battre en brèche la propagande état-médias de marché-patronat et celui de la mobilisation dans les entreprises qui ne peut être le fait des collectifs mais des travailleurs-ses et de leurs syndicats. En revanche les collectifs doivent s’orienter vers une information à la sortie des entreprises et avoir pour objectif de favoriser la prise de parole et la sortie de la torpeur ambiante. C'est ce qu'il faut encourager.